Flammes

l'enfant dans le bâtiment

 

Josseline

Jérome

Tombé d'en bas vers le haut, Josseline regarde le plancher, s'asseoit, boit, voit la petite souris qui la fait culbuter. Elle ferme les yeux, ped sa jambe. Cul de jatte mais avec encore une jambe elle se grandit, sa jambe repousse. Elle est heureuse, sourit et remonte vers le plafond. Elle se couche à côté de la lampe souffle dessus et s'endort.

Pendu par les pieds, perdu par la main, elle crie , se frotte les yeux et s'apperçoit qu'elle vient de perdre sa main. Trois cierges allumés dans l'église restent. Un petit enfant en courant dans les couloirs froids, éteind la petite flamme de la deuxième bougie. Une planète meurt ; la deuxième, la petite.

Tout debout, Josseline se réveille : elle est morte.

 

Froidure

Jérome

Le froid se lève, laisse la place au soleil, il est midi, dedans et dehors, à la fois , vermeil. La gelée a critalisé les fougères. La neige a recouvert d'un linceuil la terre.

Enfin, à la fin, derrière la grande montagne

la boule de feu s'est cachée de notre campagne.

Par les forêts ennuitées, la rivière qui coule,

rebondit sur les cailloux, gris et saouls.

Terminé par un éclaboussement transparent,

en bas de la roche, les cliquettis sondent le temps.

Vert et roux, rouge et ocre les feuilles qui jonchent

le sol enfermé ne respire plus, et donc songe.

petite fleur gelée

petit soleil froid

petit caillou glaçé

rivière sans émoi

Hiver rude

Dur hiver.

 

Flammes

Jérome

Vision

Les bâtiments de l'homme à deux jambes

se dressent en arbres sans feuilles

De loin gris et austères, de près la couleur flambe

en des flammes noires et blanches : deuil

Quand je regarde par dessus , de dessous

je vois au loin, les temples austères

ils se démarquent du temps qui absous

en bradissant des armes âmées trop sévères.

Logique implacable et vertique de marque,

la tête me tourne, je glisse au fond

sans possible, sans histoires de lions,

de gazelles ou d'hommes à arcs.

Je disparais dans la masse

je me morfond dans l'estrasse ______

Souvenir

La petite casserole sur le réchaud

parait bien innocente au petit enfant

le lait dedans depuis un certain moment

devient vite bouillant, et en mort transforme le lolo

Il ne prend pas garde, il ne le sait pas

Il court vers le petit objet brillant

Le recipient tombe et lui brûle tout le bras

S'il avait su, il aurait attendu un peu plus sa maman

Triste logique physique que celle du feu

Triste phénomène humain que le bûcher aux adieux

Depuis que l'on a découvert, qu'a-t-on perdu

de grandes forêts, de belles couvertures et de la viande hardue.

Ombre d'en haut qui observez

Regradez vos flammes endiablées.

Moi

Je ne sais plus qui tu es

où je suis, ce que je deviens

Hier, j'ai dormi et tu es mort

Pourtant j'ai bien dormi et tu es mort

Pourtant j'ai ronflé et tu es mort

Pourtant je me suis réveillé : tu étais mort.

Je regarde le sol,

il bien froid sans toi

je regarde le feu il est brûlant,

j'y met la main, je ne sens plus rien.

On étati deux, nous voilà qu'un.

Cette nuit j'ai perdu mon ombre

Cette nuit on est partis.......

Saint-Eustache

Dommage que tous les mages

n'aient pas de dômes où se cacher

Dommage que dans toutes les cages

On y mettent pas les enfants morts nés.

Dommage, dommage, dommage...

L:KRUVT YH Sqert

un petit nez

vaut mieux qu'une lettre

mal formée

dans une petite tête.

Atmos.Fer.Put.ride

Ô.mot."sterre.sans.sous..frire.

C'est cuit mainteant, il faut descendre.

Il faudra revenir à Saint-Eustache

s'en prendre une dans les moustaches,

regarder le ciel se coucher,

la lune partir en voyage,

les oiseaux s'envoller,

les hommes rester en cages.

On prend toujours à droite

On reviens par la gauche

que la ligne soit courbe, soit,

Mais les temps eux sont trop fauchés.

Espace, courbe, temps, gravitation,

Tous dans le faux qui vils, dictent,

à la nature, cette abération.

Que qui importe notre histoire : soleil et pictes...